O maman si tu savais comme je t’aime, je t’ai aimé mais ici même si on s’occupe encore de vous, j’ai tellement à faire avec les âmes en souffrance : les accueillir, les réconforter, leur parler. C’est tellement plus difficile que sur la terre quand on est mal, c’est multiplié par 10,100, 1000. Tu ne peux, vous ne pouvez pas comprendre. C’est un monde d’amour pur et vos regrets, vos chagrins nous semblent bien dérisoires comparés à l’immensité de l’amour divin. Si tu savais l’amour de DIEU pour toi, pour moi tu exulterais de joie et ta vie serait Lumière… Je vous aimais tous. Je vous aime mais je suis bien et mieux où je suis. C’était mon heure et mon choix et on m’attendait. Maman, ils ont besoin de moi là-haut c’est-à-dire ici, pas de toi. Tu ne peux pas partir dans la tristesse car alors on ne se rejoindrait pas. J’habite le monde de la paix, du rire, du travail, de l’accueil des autres, de l’ouverture …Si tu viens maintenant nos mondes seront différents. Maman, ma Maman que j’ai aimé, gâté, chéri, si tu m’aimes, sors de ton trou, et prépare toi dans la joie à venir me rejoindre tard, beaucoup plus tard. Je t’aime. Je suis ton Jean-Luc adoré, ton petit, ton fils, et je t’aime.